La surproduction - un fléau
la surproduction alimentaire exerce une pression considérable sur l’environnement. Adopter des pratiques agricoles durables, réduire le gaspillage et ajuster la production à la demande réelle sont des mesures essentielles pour atténuer ces impacts écologiques.
Du co2 pour la production, pour l’emballage et finalement à l’incinération des invendus en magasin…
Vidéo d’un type d’élevage qui concerne 95 % des cochons élevés en France.
Avertissement: cette vidéo contient des images pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes.
La surproduction alimentaire, caractérisée par une production excédant la demande réelle, entraîne des conséquences écologiques majeures. Cette surabondance, souvent liée à des pratiques agricoles intensives, contribue à la dégradation de l’environnement de plusieurs manières.
1. Émissions de gaz à effet de serre (GES)
La production alimentaire est responsable d’environ 25 % des émissions mondiales de GES chaque année. L’élevage, en particulier, génère une quantité significative de méthane, un gaz à effet de serre puissant. Cette surproduction entraîne une augmentation des émissions, exacerbant le réchauffement climatique.
2. Déforestation et perte de biodiversité
Pour répondre à la demande croissante, de vastes étendues de forêts sont converties en terres agricoles. Cette déforestation, souvent destinée à l’élevage intensif ou à la culture de soja pour l’alimentation animale, conduit à une perte massive de biodiversité et à la destruction d’habitats naturels.
3. Consommation excessive de ressources en eau
L’agriculture intensive nécessite une utilisation massive d’eau douce. Certaines cultures, comme le riz, et l’élevage de bétail sont particulièrement gourmands en eau, ce qui accentue le stress hydrique dans de nombreuses régions du monde.
4. Pollution des sols et des eaux
L’utilisation intensive de pesticides et de fertilisants chimiques dans les pratiques agricoles modernes entraîne la contamination des sols et des nappes phréatiques. Cette pollution affecte non seulement la qualité de l’eau potable, mais perturbe également les écosystèmes aquatiques et terrestres.
5. Gaspillage alimentaire
Paradoxalement, la surproduction conduit souvent à un gaspillage massif. En France, par exemple, environ 8,8 millions de tonnes de déchets alimentaires sont générés chaque année, soit 129 kg par personne. Ce gaspillage représente une perte inutile de ressources et contribue aux émissions de GES lors de la décomposition des aliments non consommés.