La pollution numérique

Agir sur nos usages individuels et collectifs est essentiel pour en réduire l’impact.

La pollution numérique désigne l’impact environnemental des technologies numériques et de leur utilisation. Bien que souvent perçue comme immatérielle, l’industrie numérique a des effets concrets sur l’environnement, principalement en raison de la consommation d’énergie, de l’extraction des matières premières et de la gestion des déchets électroniques.

Comment agir ?

1. Prolonger la durée de vie des appareils :

réparer plutôt que remplacer (via des réparateurs ou en utilisant des tutoriels),
acheter des appareils reconditionnés ou d’occasion au lieu de neufs,
protéger les appareils (coques, films de protection) pour éviter les dommages,
mettre à jour les logiciels pour maintenir les appareils fonctionnels plus longtemps.

2. Réduire la consommation énergétique :

débrancher les appareils et chargeurs lorsqu’ils ne sont pas utilisés,
éteindre les appareils plutôt que de les laisser en veille,
utiliser des équipements basse consommation (ordinateurs, écrans, ampoules LED),
optimiser les paramètres de consommation énergétique des appareils (mode économie d’énergie, luminosité réduite).

3. Gérer et optimiser l’usage des données :

trier régulièrement les fichiers, photos et vidéos pour limiter le stockage inutile sur le cloud,
désactiver les sauvegardes automatiques de fichiers non essentiels,
limiter l’envoi de mails volumineux (notamment ceux avec des pièces jointes lourdes),
préférer des alternatives comme le partage de liens pour des fichiers stockés sur le cloud.

4. Réduire l’usage intensif des services gourmands :

limiter le streaming vidéo en privilégiant le téléchargement temporaire ou le streaming en basse définition lorsque la haute qualité n’est pas nécessaire,
télécharger les playlists ou les vidéos plutôt que de les écouter en streaming en boucle,
utiliser le Wi-Fi au lieu de la 4G/5G, qui est plus énergivore.

5. Recycler et donner une seconde vie aux appareils :

revendre ou donner les appareils inutilisés à des associations ou des particuliers,
déposer les appareils hors d’usage dans des points de collecte ou des filières spécialisées (déchetteries, magasins d’électronique).

6. Adopter des pratiques numériques responsables :

bloquer les publicités en ligne pour réduire le volume de données téléchargées,
privilégier les moteurs de recherche écologiques (comme Ecosia),
limiter les abonnements à des newsletters non essentielles,
favoriser les échanges via des outils légers (SMS ou messageries instantanées simples plutôt que les appels vidéo inutiles).

7. Acheter de manière écoresponsable :

se renseigner sur la durabilité et la réparabilité avant d’acheter un nouvel appareil (indice de réparabilité),
opter pour des marques engagées dans une démarche écoresponsable,
éviter de succomber aux tendances qui poussent au renouvellement rapide (comme les nouveaux modèles de smartphones).

Principaux facteurs de la pollution numérique :