La société écologique post-urbain
Lutter contre le désastre écologique causé par la grosseur urbaine.
Le mouvement post-urbain est né fin 2020 suite à la publication de l’ouvrage Pour en finir avec les grandes villes. Manifeste pour une société écologique post-urbaine (Passager clandestin). Après plusieurs moments de rencontres et d’échanges (Vigen, mars 2021, Villarceaux, mai 2021), il a organisé les premiers Etats généraux du post-urbain en octobre 2021 dans le Limousin, une semaine post-urbaine en mars 2022 à Paris, un débat Habiter la terre, ménager la Terre, en juin de la même, un séminaire sur les Biorégions post-urbaines en septembre à Villarceaux, l’An II des Etats généraux en octobre 2022 dans les Cévennes, les Assises du post-urbain dans les Deux-Sèvres en 2023, et un premier séminaire bilan en novembre 2023.
La Société Écologique Post-Urbain (SEPU) est une organisation qui se consacre à la réflexion et à l’action autour de la transition vers un modèle de société plus respectueux de l’environnement et des écosystèmes. Elle cherche à réinventer le mode de vie urbain traditionnel et à imaginer des alternatives pour une cohabitation harmonieuse entre l’Homme et la nature dans un contexte où les défis écologiques sont de plus en plus pressants, notamment à cause du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution. L’objectif de cette organisation est de repenser la place de l’urbain dans nos sociétés et de promouvoir un futur plus écologique, durable et résilient.
Voici les principales actions et objectifs de la Société Écologique Post-Urbain :
1. Réinventer la ville pour un futur écologique
La SEPU s’interroge sur la manière dont les villes, en particulier les grandes métropoles, peuvent devenir plus écologiques et plus durables. Elle défend l’idée qu’il est urgent de repenser le concept même de la ville et de l’urbanisme pour le rendre compatible avec les impératifs écologiques. Cela inclut :
La réduction de l’empreinte carbone des villes.
L’intégration de la nature dans l’espace urbain à travers la création de végétalisation urbaine (toits verts, jardins communautaires, parcs urbains, etc.).
La promotion des mobilités douces (marche à pied, vélo, transports en commun) et la réduction de la dépendance à la voiture.
L’architecture bioclimatique et la réduction des bâtiments énergivores.
2. Réduction de l’urbanisation et soutien à la décentralisation
Un des grands axes de réflexion de la SEPU est la réduction de l’urbanisation excessive, en particulier dans les zones urbaines très denses. Elle plaide pour un modèle où les zones rurales et les territoires moins urbanisés retrouvent une place centrale, en encourageant une décentralisation des activités économiques et des services publics. Cela pourrait permettre de :
Réduire les pressions sur les grandes agglomérations.
Revaloriser les espaces ruraux, en les intégrant dans une dynamique de développement durable.
Lutter contre l’étalement urbain qui est souvent synonyme de destruction des écosystèmes naturels et de perte de biodiversité.
3. Création de communautés résilientes et autonomes
La SEPU défend l’idée de construire des communautés résilientes et autonomes, capables de se passer en partie des systèmes économiques mondialisés et des infrastructures polluantes. Cela inclut :
La promotion des circuits courts pour l’alimentation (manger local et de saison).
La production d’énergie renouvelable à l’échelle locale (éolien, solaire, etc.).
Le partage des ressources au sein des communautés, pour limiter les gaspillages.
La mise en place d’initiatives collectives comme les permacultures urbaines, les ateliers de réparation, les échanges de biens et services pour encourager une consommation plus durable.
4. Redéfinition de la relation entre l’homme et la nature
Une autre priorité de la SEPU est de réconcilier l’homme avec la nature, en mettant l’accent sur le respect des écosystèmes et la préservation de la biodiversité. Dans cette optique, l’organisation milite pour :
La protection des espaces naturels menacés par l’urbanisation.
La réintroduction de la nature dans l’espace public et l’éducation à la nature en ville.
La sensibilisation des citadins aux enjeux écologiques, en leur permettant de comprendre leur impact sur l’environnement et la manière de réduire leur empreinte écologique.
5. Repenser l’économie dans une logique circulaire
La SEPU soutient l’idée d’une économie circulaire où les ressources sont réutilisées, recyclées et partagées, au lieu d’être jetées après une seule utilisation. Cette approche vise à :
Limiter la production de déchets.
Réduire l’exploitation des ressources naturelles et la consommation de matières premières.
Encourager le recyclage, la réparation et la réutilisation des objets et des matériaux.
6. Promouvoir une éducation écologique et citoyenne
Une des actions clé de la SEPU est l’éducation à l’environnement et à l’écologie. L’association met en place des programmes éducatifs et des ateliers pour sensibiliser les citoyens à la nécessité de changer de mode de vie. Cela inclut :
La formation à l’agriculture durable (permaculture, culture sans pesticides).
Des événements pour apprendre à consommer de manière plus responsable, à réparer plutôt qu’à jeter, et à adopter des pratiques zéro déchet.
L’organisation de conférences et de discussions sur des sujets liés à la transition écologique, l’urbanisme durable, et la justice climatique.
7. Valoriser les modes de vie durables
La SEPU encourage également des modes de vie plus écologiques et sobres. Cela comprend la promotion de pratiques de consommation responsable, l’adoption d’un mode de vie plus simple et la réduction des habitudes de consommation de masse, comme :
La réduction de l’usage des produits jetables.
La limitation des achats inutiles et la pratique du recyclage.
La transition vers des énergies renouvelables à l’échelle domestique.
8. Plaidoyer pour une politique écologique
La Société Écologique Post-Urbain est également impliquée dans le plaidoyer politique, en faisant pression sur les gouvernements pour qu’ils adoptent des politiques publiques plus ambitieuses en matière de transition écologique, de protection de l’environnement et de justice sociale. Elle milite pour des législations visant à :
Réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Promouvoir l’économie circulaire et la soutenabilité.
Créer des politiques d’urbanisme qui intègrent davantage la nature et qui favorisent une mobilité durable.
La Société Écologique Post-Urbain (SEPU) cherche à repenser le modèle urbain en intégrant des solutions écologiques pour réduire l’impact environnemental des villes et de l’urbanisation. Elle plaide pour la décentralisation, la protection des espaces naturels, la création de communautés résilientes et autonomes, et l’adoption de pratiques durables. Le mouvement favorise un modèle de société plus sobre, plus respectueux de l’environnement et plus solidaire, et milite pour une transition systémique vers un futur plus écologique.