Dans un système capitaliste où la décision des consommateurs influence le marché, retirer son pouvoir d’achat constitue un moyen de pression non violent pour inciter des acteurs économiques à modifier leurs comportements.

– Des analyses économiques montrent que les entreprises sont sensibles au coût réputationnel lié à des campagnes publiques (Alan Baddeley, Behavioural Economics and Consumer Choice, 2017 – ouvrage universitaire).

– De nombreuses organisations internationales de défense des droits humains considèrent le boycott comme un outil légitime de pression non violente (Human Rights Watch, Guide to Human Rights Advocacy, 2019 – publication institutionnelle).

Le boycott peut-être perçu comme une « arme » car il modifie les incitations économiques et peut contraindre des acteurs puissants à adopter des pratiques jugées plus respectueuses des droits humains, de l’environnement ou de la santé.

C’est une stratégie dont l’efficacité dépend du contexte, de l’ampleur et de la mobilisation collective.

– Le boycott est reconnu comme une forme d’action collective ayant un impact mesurable sur les entreprises, notamment via la réputation et la valeur boursière (Monroe Friedman, Consumer Boycotts, 1999 – ouvrage académique de référence).